40 % des enfants pratiquent l’écoute au casque tous les jours

« Jusque-là, on avait négligé les enfants », regrettait le Pr Jean-Luc Puel, président de la JNA, en introduction d'une conférence de presse, organisée par l’association en amont de l’événement éponyme du 9 mars. C’est ainsi que l’association a choisi de concentrer son attention sur la santé auditive des enfants, en confiant à l’Ifop la réalisation d’une étude, intitulée « « Petites oreilles, grands risques : état des lieux de la santé auditive des enfants ». En voici quelques chiffres clés.

49 % des parents estiment être bien ou très bien informés sur la surdité et les acouphènes. Ce taux s’élève à 89 % pour le Covid-19.

33 % des parents se disent inquiets voire très inquiets concernant la surdité ou des acouphènes chez leur enfant. La plus grande cause d’inquiétude dans le domaine de la santé concerne le harcèlement numérique ou scolaire (63 %).

40 % des parents déclarent que leur enfant pratique l’écoute sonore au casque de façon quotidienne. Pour 21 %, c’est plus d’une heure par jour.

Parmi les parents dont les enfants écoutent au casque, 81 % déclarent intervenir sur le niveau sonore, dont 55 % souvent. 19 % n’interviennent jamais sur cet aspect.

84 % des parents indiquent que leur enfant a fait l’objet d’au moins un dépistage de l’audition.

55 % des parents ont déjà consulté un ORL pour leur enfant.

85 % des parents qui emmènent leur enfant à des concerts ou festivals protègent ses oreilles, dont 59 % souvent. 15 % ne le font jamais. Néanmoins, le sondage ne dit rien sur le volume sonore de ces lieux.

30 % des parents rapportent que leur enfant se plaint du bruit et des nuisances sonores : 7 % souvent, 23 % de temps en temps. Un chiffre sans doute sous-estimé car tous les enfants ne peuvent pas verbaliser cette gêne (et d’ailleurs, on retrouve plus de plaintes chez les enfants plus âgés).

76 % des parents pensent que les pouvoirs publics devraient faire de l’audition une grande cause nationale (18 % « oui, tout à fait », 58 % « oui, plutôt »).

41 % des parents estiment que les pouvoirs publics devraient mettre en place des campagnes d’incitation au dépistage auditif.