Quel est votre parcours professionnel ?
Je bénéficie de près de 30 ans d’expérience dans les domaines du marketing, des réseaux de distribution et commerce, et de direction générale. J’ai débuté ma carrière en Allemagne, au sein du groupe Limagrain où, pendant trois ans, je me suis occupé du développement commercial sur les marchés allemands, autrichiens et scandinaves. J’ai ensuite rejoint le groupe Bosch and Siemens Home Appliances en qualité de responsable marketing et ventes, puis Casio France & Belgique en tant que directeur commercial et marketing et membre du comité de direction.
Plus récemment, j’ai assumé les responsabilités de directeur commercial du groupe Schmidt et, en 2021, la présidence de Tupperware France.
Que souhaitez-vous insuffler à la direction réseau d’Audika ?
Une direction réseau, c’est une direction de terrain, au service du terrain. Depuis que j’ai rejoint Audika, je passe deux jours par semaine en cabine, auprès de nos audioprothésistes et de nos coordinatrices de centre. Je suis réellement enthousiaste de pouvoir contribuer à un projet qui fait sens. C’est une entreprise à mission, dans un univers profondément humain, au sein de laquelle les équipes se mobilisent pour aider, accompagner, servir…
Ma responsabilité en tant que directeur réseau et celle de mes équipes est de faire en sorte que la promesse d’Audika d’aider le plus grand nombre à mieux entendre soit tenue. Et, cela fait partie de nos engagements, chaque patient, quel que soit son budget, doit bénéficier de la même qualité d’accueil, d’écoute et d’expérience, partout en France C’est un élément fort de différenciation pour Audika. Notre service doit être à la hauteur de notre notoriété de marque premium. La reconnaissance des utilisateurs pour notre service client et notre marque illustrent l’engagement de nos équipes.
Quel regard portez-vous sur la filière et ses enjeux ?
Je m’interroge sur la contradiction actuelle du marché entre une demande pléthorique liée au 100 % Santé et une offre pénurique en termes d’accès à une prescription. Je ne comprends pas qu’on laisse cette situation entraver l’esprit de cette réforme de santé publique et compliquer la démarche d’appareillage des personnes malentendantes. Les patients ont dépassé une phase de déni et lorsqu’ils se sont décidés à agir, on les fait encore attendre pour obtenir un rendez-vous chez l’ORL !... Il me semble que la profession devrait agir de manière unie pour faire bouger les lignes car, au bout du compte, il y a un risque de renoncement aux soins.
Ce que nous pouvons faire, à notre niveau, c’est accompagner et former nos équipes pour faire en sorte que toutes ces personnes qui ont connu ce parcours du combattant bénéficient du service le plus fluide possible.
