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Audiologie Demain : Comment s’articule le programme de ces 24es Assises ?
Laurent Castillo : Les Assises d’ORL concernent toutes les professions autour de l’ORL, de la face et du cou. Nous proposons plus de 200 heures de formation, avec d’un côté les « innovations », et de l’autre le « partage des bonnes pratiques ». L’ADN des Assises réside dans cette interactivité. Le congrès ne s’envisageait d’ailleurs pas en virtuel, les échanges entre participants et enseignants reflétant la particularité de celui-ci.
Les Assises se concentreront particulièrement sur les nouvelles technologies dans le secteur, par exemple l’évolution dans la réhabilitation de l’audition avec des prothèses implantées dans l’oreille moyenne et les nouveaux implants à ancrage osseux. Toutes ces nouveautés sont validées par des experts et retransmises aux praticiens de terrain. Les connaissances doivent avoir un intérêt en pratique quotidienne et améliorer ainsi le service rendu aux patients.
Nous prévoyons des sessions co-animées par des ORL avec des orthophonistes ou des audioprothésistes. Ces binômes favorisent les échanges et une confrontation des visions tout à fait enrichissantes, qui font la singularité des Assises. Par ailleurs, ils incarnent la réalité sur le terrain, où les coopérations entre audioprothésistes et ORL sont monnaie courante. Nous souhaitons entretenir cet esprit pluridisciplinaire entre ces spécialistes.
AD : Quelles sont les nouveautés pour cette édition ?
LC : Les audioprothésistes étant chaque année de plus en plus nombreux à venir se former à notre congrès, nous avons décidé d’accorder une plus grande place aux Assises d’audioprothèse et à l’audition. Nous avons installé au 3e étage un nouvel espace d’exposition centré sur l’audiologie et l’équilibre. Deux ateliers y seront accessibles simultanément et les partenaires industriels spécialisés dans l’audition y seront également présents.
AD : Quelles spécificités des Assises les rendent incontournables ?
LC : Le succès des Assises repose sur l’originalité de leur programme et leur prisme résolument pratique. Il ne s’agit pas d’un congrès scientifique, mais d’une formation médicale et pratique. D’ailleurs, ce n’est qu’aux Assises qu’on peut venir interagir sur le quotidien des praticiens libéraux. En résumé, nous répondons aux problématiques concrètes des professionnels. Les Assises restent aussi un moment de convivialité. Les salles sont pleines, mais à la pause, les congressistes s’attardent sur les stands pour échanger.
AD : Les Assises se tiendront-elle définitivement en mars ?
LC : Les Assises ont pour ambition de revenir au calendrier initial, soit fin janvier. L’année dernière, le congrès a eu lieu en juin du fait de la crise sanitaire. Mais, nous nous recalons progressivement pour que le rendez-vous de 2023 se tienne à nouveau en début d’année. Cependant, le lieu va probablement changer, mais nous resterons sur la Côte d’Azur, sous les auspices méditerranéens...
