Ça y est !

Par Ludivine Aubin-Karpinski et Bruno Scala
edito noir

C’est une véritable borne milliaire pour la filière auditive que viennent de déposer l’Igas et l’IGÉSR avec la publication de leur rapport. Il constitue tout à la fois un repère, un document de référence sur le secteur et une étape, car il ouvre la voie à de profonds changements.

Il était particulièrement attendu. Il n’a pas déçu les acteurs de l’audiologie qui, de façon quasi unanime, reconnaissent la qualité du travail et la pertinence des recommandations. Il s’agit de la première évaluation de cette ampleur pour la filière. Les enjeux sont à la hauteur : le succès de la réforme du 100 % Santé dans le temps, l’adaptation du secteur aux évolutions technologiques, démographiques, structurelles... Ces problématiques, nous les abordons depuis la création d’Audiologie Demain, dans chacun de nos numéros, comme la question de la prescription.

Le rapport, avec ses annexes, compte pas moins de 400 pages. La mission s’est concentrée sur l’analyse de la mise en œuvre du 100 % Santé, de l’évolution des modes d’exercice et des pratiques professionnelles. Mais, faute de temps et de moyens, elle a dû écarter de son champ d’évaluation un certain nombre de sujets tels que la prise en charge des surdités pédiatriques et professionnelles ou le dépistage néonatal. Toutes questions qui mériteraient, selon les inspecteurs, un rapport d’évaluation spécifique.

Sans surprise, nous avons décidé de consacrer notre dossier (d'Audiologie Demain #21) – et même plus – à ce document fondateur. Mais il nous était évidemment impossible d’être exhaustifs. Deux thématiques nous ont semblé particulièrement importantes : le renforcement de l’encadrement des pratiques et la formation des ORL et des audioprothésistes. Nous reviendrons sur ces sujets et traiterons des autres dans nos prochains numéros.

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