Covid-19 et service minimum : le Synam et le Synea font les comptes

Le Syndicat national de l'audition mutualiste (Synam) et le Syndicat national des entreprises de l'audition (Synea) recensent les interventions menées en service minimum pendant le confinement par les centres d’audition qu’ils représentent (plus de 3300 sur tout le territoire).
Le dispositif, mis en place dès le 18 mars, a permis de gérer 120 000 contacts (appels, mails) et d'effectuer plus de 20 000 interventions physiques au 24 avril. « Ces interventions se justifiaient pleinement de par leur caractère d’urgence, expliquent le Synam et le Synea. Elles ont permis d’apporter une réelle continuité de soin mais aussi d’atténuer pour certains patients la situation d’isolement et de dépendance liée au confinement. »
Tout comme les « milliers d’interventions et de dépannages » effectués à distance, par téléphone, visio ou Internet (mails, tutos en lignes…) quand cela était possible et pour « régler les points bloquants ».
Enfin, un service de continuité sur les piles, « demande n°1 des patients », a été mis en place par l’ensemble des enseignes par l’intermédiaire de multiples canaux ou moyens d’approvisionnements (sites de vente en ligne, mise à disposition de stocks en officine).
« Toutes ces actions ont été rendues possibles par une mobilisation forte de la profession, commente Guillaume Flahault, président du Synea. D’ailleurs, le syndicat a encouragé ses membres à inscrire leurs centres d’audioprothèse sur le site permanence-audio.fr. »
Ce site, mis en place par le CNA et l’Unsaf, recense plus de 2 000 centres auditifs assurant une continuité des soins et des services durant le confinement lié au Covid-19.