Immanquable grand-messe de l'audiologie, le « WCA » approche

Organisé par la SFA en collaboration avec l’ISA et la SFORL, le 36e Congrès mondial d’audiologie (WCA) se tiendra au Cnit Paris La Défense, du 19 au 22 septembre. Un évènement qui s’adresse aux professionnels de toutes les chapelles de l’audiologie. Explications avec trois adhérents de la SFA, l’ORL Akil Kaderbay, l’audioprothésiste Jonathan Flament et l’orthophoniste Iris Attal.

Par Stéphane Davoine
(c)WCA

Akil Kaderbay : « Une vitrine pour rendre accessible l’audiologie aux ORL »

AKIL KADERBAY
« Adhérer à la SFA est pour moi une opportunité d’être mieux au fait des nouveautés en lien avec l’otologie clinique, spécialité transversale qui a des liens forts avec la recherche. Toutefois, le cursus de notre discipline est très centré sur l’aspect clinique et manque parfois à mon sens de transversalité. Dans cette optique, il m’importe de montrer que le congrès mondial d’audiologie est accessible aux jeunes ORL cliniciens, avec de nombreux ateliers ludiques et pratiques. C’est une formidable vitrine qui permet d’accéder facilement et de façon synthétique aux différentes avancées mondiales dans notre domaine. De plus, du fait de son organisation concomitante et sur le même lieu avec le congrès de la SFORL, le WCA permet une connexion entre le monde un peu plus scientifique de l’audiologie et la pratique clinique courante de l’ORL. Si je ne connais pas précisément le programme, je sais d’ores et déjà que le contenu sera innovant et prometteur pour le futur, particulièrement sur des sujets tels que l’innovation dans le domaine de l’implant cochléaire ou la place de l’intelligence artificielle pour les audiométries et le diagnostic des pathologies. »

Jonathan Flament : « Un temps fort pour connaître d’autres pratiques de l’audioprothèse »

JONATHAN FLAMENT
« J’ai débuté ma carrière d’audioprothésiste il y a 13 ans et je suis co-secrétaire de la SFA depuis un peu plus d’un an. Pluridisciplinaire, la SFA permet d’aborder l’audiologie selon divers prismes – ceux des médecins, des audioprothésistes, des orthophonistes, des psychologues... – ce qui crée une vie de groupe riche et donne accès à des connaissances élargies et en lien avec des champs connexes. Participer à la SFA, c’est aussi prendre part à des études et des projets communs afin de faire avancer la profession, par exemple en établissant de nouvelles recommandations. L’organisation du WCA en septembre à Paris est un temps fort de cette vie de groupe ! Durant le congrès, je privilégierai évidemment ma spécialité, l’audioprothèse. C’est très enrichissant de pouvoir connaître les approches et les pratiques en vigueur dans d’autres régions du globe car elles peuvent varier des nôtres, notamment en fonction de réglementations, d’approches ou de notions du patient divergentes. »

Iris Attal : « Une occasion unique de rencontrer des professionnels internationaux »

IRIS ATTAL
« L’audiologie est un champ que je côtoie et que je connais car j’exerce avec une patientèle d’enfants et d’adultes sourds et malentendants au centre d’implantation cochléaire de l’hôpital Necker et en cabinet libéral. J’apprécie l’aspect pluridisciplinaire de mon travail même s’il n’est pas toujours aisé de prendre le temps de discuter avec les professionnels des autres domaines qui interviennent sur des cas de pertes auditives. Pouvoir échanger avec des ORL et des audioprothésistes, notamment par le biais de groupes de travail qui permettent d’aborder les problématiques de chacun, voilà l’une des raisons de ma récente adhésion à la SFA. Assister au Congrès mondial d’audiologie, l’évènement phare de ce champ, est une occasion unique de rencontrer des professionnels internationaux avec des parcours, des préoccupations et des sujets d’intérêt et de recherche différents et de se familiariser avec les modes de fonctionnement des équipes dont ils font partie. »

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