Un numérus clausus en constante hausse
Ce n’est pas une surprise, le numerus clausus augmente chaque année. Et pour cause, c’est le souhait du président de la République. Afin de faciliter cela, deux nouvelles écoles ont ouvert leurs portes cette année, à Évreux et Lille. Ce sont 282 étudiants qui ont ainsi été prévus par le ministère des Solidarités et de la Santé (dans les faits, entre les redoublements et les places laissées vacantes, les chiffres sont légèrement différents ; voir par ailleurs). L’école lyonnaise dispose toujours de la plus grande capacité d’accueil, avec 52 places, suivie par l’école montpelliéraine (42 places). À noter que les deux nouvelles écoles ouvrent leurs portes avec une importante capacité d’accueil d’emblée (30 pour Évreux, 25 pour Lille).
Une formation très sélective
Au total, les écoles d’audioprothèse ont reçu 934 candidatures. Bien entendu, ce chiffre ne correspond pas au nombre d’étudiants souhaitant intégrer une école, puisque certains candidats ont postulé dans plusieurs établissements. C’est Lyon qui a reçu le plus de candidatures (173) et pour cause : l’école rhodanienne a la plus grande capacité d’accueil. C’est à Bordeaux que la sélection est la plus sévère : 88 candidats pour 20 places (soit un ratio de 0,23).
La profession se féminise
Les statistiques délivrées par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) sont formelles : la profession d’audioprothésiste se féminise d’année en année. Les femmes sont de plus en plus représentées, en particulier dans les jeunes tranches d’âges. Les données de cette rentrée étudiante confirment nettement cette tendance : dans seulement trois écoles sur neuf les hommes sont en plus grand nombre. Globalement, les femmes sont majoritaires et représentent 60 % des effectifs de première année.
Jeune, mais pas trop
La formation d’audioprothèse commence à bac+1, soit 17 ou 18 ans pour des étudiants n’ayant jamais redoublé. La plupart des étudiants ont pourtant entre 19 et 21 ans, ce qui laisse supposer qu’ils ont entamé un autre cursus ou se sont préparés avant d’arriver en école d’audioprothèse : école préparatoire, passage en filière optique ou autre. À noter qu’un quinzaine d’étudiants est âgée de 30 ans ou plus, indiquant une reconversion.
