Dans un post diffusé le 15 juillet sur LinkedIn, le CNP d’ORL et de CCF a annoncé la publication d’un cycle de sept brèves au cours des prochaines semaines destiné à « informer sur sa quête de la qualité et de la pertinence alors que les fraudes explosent ». Pour le CNP, il s’agit de « garder le cap d’une prescription médicalisée, motivée et contextualisée ».
La première de ces brèves, intitulée « L’audiométrie n’est pas tout ! », synthétise la position de l’instance qui semble vouloir remettre l’église au milieu du village, alors que se multiplient les fausses prescriptions médicales ou des facturations malgré l’absence d’examen ou d’acte préalable par un médecin et que la DGOS étudie l’opportunité de remettre en question le principe du prescripteur-testeur. « La bonne santé auditive des Français est une préoccupation majeure du CNP d’ORL et de CCF », réaffirme ce dernier, avant d’insister sur le fait que « la prise en charge des troubles auditifs nécessite une approche médicale rigoureuse qui ne saurait se limiter à l’acte technique d’audiométrie ». Il rappelle que l’ORL « est par sa formation le professionnel médical de l’audition et de ses troubles ». « Il intervient à la phase initiale en établissant un diagnostic médical, précis, et propose des thérapeutiques adaptées, tenant compte du patient et de son environnement dans sa globalité », ajoute-t-il. « Il peut développer des solutions chirurgicales, médicamenteuses, prothétiques diverses, et plus récemment la thérapie génique qui débute chez l’enfant » et « a toute sa place dans le dispositif de prévention par l’organisation d’action de dépistage et leur réalisation, par la participation à des actions de formation et d’information de chacune et chacun ».