Après Digifocus en 1996 et Opn en 2016, voici More, la nouvelle aide auditive d’Oticon. « À lancement exceptionnel, événement d’envergure » : c’est depuis le Studio Gabriel et avec le journaliste Jérôme Bonaldi pour maître de cérémonie que la marque a choisi de dévoiler ce qu’elle qualifie de « big bang » technologique. Christophe Aubert (directeur d’Oticon), Éric Bougerolles (responsable du pôle audiologie) et Géraldine Defour (responsable marketing) ont présenté cette nouvelle technologie à plus de 1 300 professionnels connectés.
« Il y a 4 ans, nous avons réinventé l’audiologie avec OpnSound Navigator : nous sommes passés d’un monde dominé par la directivité au monde du son à 360°, a ainsi expliqué Eric Bougerolles. Aujourd’hui, nous proposons un changement d’univers, une nouvelle manière de traiter le son. Le temps des aides auditives intelligentes est arrivé, avec le lancement de la première puce au monde équipée d’un réseau neuronal profond, capable de reproduire les capacités d’apprentissage du cerveau. »
Intelligence artificielle
More embarque la toute nouvelle puce Polaris, fondée sur le concept BrainHearing d’Oticon, qui considère qu’il faut apporter l’ensemble de la scène sonore à un malentendant, pour laisser son cerveau procéder lui-même au tri : « Ce qui est nécessaire au cerveau, c’est une scène complète et un code neural cohérent, a résumé Éric Bougerolles. On n’enlève aucune information. Pour le cerveau, “more is better”. »
Partant de ce postulat, la puce Polaris est capable de décortiquer n’importe quelle scène sonore, y compris les plus complexes. Elle est en effet équipée d’un réseau neuronal profond qui a appris à traiter les sources sonores de 12 millions de scènes, reconstituées à partir d’enregistrements de la vie réelle. La technologie MoreSound Intelligence traite ensuite les différentes sources sonores et améliore les contrastes pour une représentation plus fidèle de la scène sonore. Grâce au système de compression dynamique et équilibré MoreSound Amplifier, les sources sonores secondaires sont néanmoins conservées, afin que l’ensemble de la scène sonore soit transmis au cerveau. « C’est la perspective sonore. »
Afin de permettre aux auditeurs de mieux apprécier l’importance de cette perspective sonore, Éric Bougerolles a demandé au chanteur Hervé de se livrer à une expérience musicale. Alors que celui-ci chantait un de ses morceaux en direct, Martin Antiphon, ingénieur à l’Ircam, procédait à une destructuration spatiale du son ou des contrastes sonores. La perception du son était alors radicalement modifiée. Cette expérience fait écho à une étude menée par les chercheurs d’Oticon, qui montre que la puce Polaris permet d’apporter + 60 % d’informations au cerveau (+30% par rapport à Opn S). En outre, les principales sources sonores émergent mieux (+45 %), permettant une meilleure clarté, sans sacrifier la perception de la voix du locuteur secondaire qui émerge de + 30 % supplémentaire par rapport à Opn S. La promesse : une augmentation de l’intelligibilité de + 15 % et la capacité « d’échanger tout en écoutant les bruits ambiants ».
Mini Rites bientôt disponibles
Dès mi-décembre, des mini-Rite rechargeables Oticon More seront disponibles sur le marché français, dans trois niveaux de performance (classe II). La batterie lithium-ion offre une journée complète d’autonomie. Pour la connectivité, les aides auditives Oticon More disposent de la technologie Bluetooth LE, sont Made for iPhone et compatibles avec le nouveau protocole ASHA (audio streaming for hearing aid) des téléphones Android.
Pour accompagner le lancement de More, Oticon prévoit l’organisation de sessions OTI-live dans les semaines qui viennent ainsi qu’une campagne de communication digitale d’envergure début janvier.
