Quiz : êtes-vous incollable sur le contenu du 26e EPU ?

La 26e édition de l’EPU en audioprothèse s’est tenue les 25 et 26 novembre 2022 à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris. Prolongez ces deux jours de formation en testant vos connaissances au travers de ce quiz, résumant le programme scientifique de l'événement organisé par le Collège national d’audioprothèse.

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1 Parmi ces affirmations concernant le parcours de soins du presbyacousique, lesquelles sont correctes ?

a. Le diagnostic positif de la presbyacousie se base sur les seuils audiométriques mesurés en conduction aérienne.
b. La difficulté de compréhension dans le bruit est l'un des premiers symptômes de la presbyacousie.
c. La prévalence des acouphènes augmente avec l’âge.
d. La prévalence des acouphènes augmente en cas de surdité.
e. La prévalence de l’hyperacousie est plus importante en cas de surdité.

Par Hung Thai-Van, ORL

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Réponse(s) : b, c, d, e

2 Pourquoi est-il important de demander au patient d’autoévaluer son handicap auditif dès le début de la prise en charge audioprothétique ?

a. Pour s’assurer que le patient sera autonome pour utiliser son appareillage auditif.
b. Parce que la perte audiométrique ne donne pas d’information sur le ressenti du patient.
c. Parce que le niveau du handicap perçu par le patient est corrélé au succès de l’appareillage.
d. Pour éviter de pratiquer des tests d’audiométrie vocale dans le calme et dans le bruit.

Par François Dejean, audioprothésiste

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Réponse(s) : b, c

3 Parmi ces affirmations concernant le bilan d’évaluation fonctionnelle, lesquelles sont correctes ?

a. Les audiométries tonales et vocales à visée diagnostique réalisées au casque par le médecin sont suffisantes pour conduire le bilan d’orientation audioprothétique.
b. Les examens complémentaires à visée diagnostique type tympanométrie, mesure du seuil de déclenchement des réflexes stapédiens, oto-émissions acoustiques, produits de distorsion par fréquence sont inutiles pour l’adaptation audioprothétique.
c. La mesure audioprothétique des réflexes stapédiens pourrait participer au choix du facteur de compression.
d. Le médecin doit s’assurer de la motivation du patient avant de proposer un essai d’appareillage auditif, stéréophonique quand cela est possible. Les objectifs médicaux définis devraient être communiqués à l’audioprothésiste pour assurer une cohérence de discours et pour favoriser le succès de l’appareillage auditif.
e. En cas d’otospongiose, un implant d’oreille moyenne (IOM) de type « vibrant soundbridge » peut être proposé.
f. En cas de surdité dissymétrique, il n’y a pas d’inconvénients à utiliser un IOM d’un côté et un autre dispositif médical de l’autre.

Par Diane Lazard, ORL, & Arnaud Coez, audioprothésiste

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Réponse(s) : c, d, e

4 Parmi ces affirmations sur l’audiométrie vocale dans le bruit, lesquelles sont correctes ?

a. Un test dans le bruit avec 5 haut-parleurs avec la parole en face mesure surtout les effets directionnels des microphones.
b. Le test VRB ou Hint5 permet d’évaluer l’équilibre entre l’oreille gauche et l’oreille droite.
c. Une méthode adaptative pour la recherche du RSB 50 % est plus rapide qu’une mesure de la fonction psychométrique.

Par Stéphane Gallego, audioprothésiste

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Réponse(s) : a, c

5 Selon l’arrêté du 14 novembre 2018, au cours de la prestation initiale, le bilan d’orientation prothétique comporte entre autres (plusieurs réponses possibles) :

a. une audiométrie tonale liminaire oreille séparée (en conduction aérienne et osseuse).
b. une recherche des seuils électrophysiologiques (Par potentiels évoqués auditifs).
c. une audiométrie vocale oreille séparée (en conduction aérienne).
d. une recherche des seuils du réflexe stapédien.
e. une recherche des seuils d’inconfort.

Par Fabrice Giraudet, audioprothésiste

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Réponse(s) : a, c, e

6 Quels sont les prérequis avant tout appareillage auditif chez un enfant de moins de 6 ans ?

a. Un examen ORL.
b. Une audiométrie tonale et vocale validée par l’ORL.
c. Une prescription médicale sur ordonnance bizone.
d. Une prescription médicale datant de moins de 15 jours.
e. Un accord préalable de la Sécurité sociale (SS).

Par Natalie Loundon, ORL

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Réponse(s) : a, b

7 Chez l’enfant, le remboursement par la Sécurité sociale des prothèses est possible en cas de (plusieurs réponses possibles) :

a. surdité de perception bilatérale sévère.
b. surdité unilatérale.
c. surdité avec neuropathie auditive.
d. trouble du traitement auditif.
e. surdité psychogène

Par Natalie Loundon, ORL

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Réponse(s) : a, b, c, d

8 L’audioprothésiste doit envoyer un compte rendu d’appareillage :

a. uniquement pour les patients âgés de moins de 20 ans.
b. uniquement pour les patients âgés de plus de 20 ans.
c. sans préciser le type d’appareil qui a été adapté.
d. systématiquement au médecin prescripteur.
e. uniquement pour les premiers appareillages, pas pour les renouvellements

Par Christian Renard, audioprothésiste

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Réponse(s) : d

9 L’appareillage par voie aérienne des perforations tympaniques :

a. nécessite d’obturer le conduit auditif externe.
b. nécessite une surveillance accrue si obturation du conduit auditif externe par un embout.
c. est une indication de tube fin + dôme.
d. implique une impossibilité de réaliser une mesure au tympan.
e. implique très souvent des mesures au tympan irrégulières dans la réponse en fréquence.

Par Stéphane Laurent, audioprothésiste

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Réponse(s) : b, c, e

10 Laquelle de ces affirmations concernant la prise en charge chirurgicale des perforations tympaniques est correcte :

a. La myringoplastie ou tympanoplastie de type I permet la fermeture du tympan pour faciliter l'appareillage.
b. La myringoplastie est contre-indiquée en cas de souhait de baignade de la part du patient.
c. Le greffon de cartilage est le plus souvent un greffon autologue de cartilage prélevé au niveau de l'oreille.
d. Une perforation tympanique peut évoluer vers un cholestéatome.
e. La présence d'une otorrhée chez un patient porteur d'une perforation n'est pas grave.

Par Paul Coudert, ORL

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Réponse(s) : a, c, d

11 Prise en charge de l’otospongiose. Trouvez les bonnes réponses :

a. L’appareillage est systématiquement essayé avant une indication chirurgicale.
b. Seule la chirurgie permet de traiter le foyer ostospongieux.
c. Une malformation d’oreille interne peut constituer une contre-indication à une chirurgie d’otospongiose.
d. Les traitements médicamenteux (fluor, biphosphonates) n’ont pas d’efficacité démontrée dans cette indication.
e. Dans les otospongioses avancées avec gain prothétique limité, il faut privilégier une chirurgie d’otospongiose première avant de proposer une implantation cochléaire.

Par Damien Bonnard, ORL

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Réponse(s) : c, d, e

12 Lors du réglage d’une prothèse à ancrage osseux (BAHD), il peut être utile :

a. d’utiliser une oreille artificielle.
b. d’utiliser une méthode prescriptive du gain tel que DSL-Bc.
c. de tenir compte de la sensation d’intensité en CO qui est différente de la CA.
d. de privilégier un BAHD standard à un BAHD-SP.
e. de travailler sur la base d’un FL-ogram pour mieux gérer la dynamique.

Par Matthieu Del Rio, audioprothésiste

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Réponse(s) : b, c, e

13 Parmi ces affirmations sur la maladie de Menière, lesquelles sont correctes ?

a. Généralement la maladie de Ménière induit une surdité unilatérale.
b. Pour ce type de patient, il est conseiller de fermer l'oreille pour le protéger de son hyperacousie.
c. Il est possible d'utiliser un Cros stéréoacoustique (tri-Cros) pour certain de ces patients.

Par Stéphane Gallego, audioprothésiste

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Réponse(s) : a, c

14 Est-ce que vérifier l’audibilité d’un test cognitif en demandant à son patient s’il entend bien est suffisant pour s’assurer que le format auditif du test n’a pas d’effet négatif sur la performance cognitive du patient ?

a. Oui, car le client est le meilleur juge de ses capacités auditives.
b. Non, car le client pourrait ne pas dire la vérité.
c. Oui, car le test contient surtout des items visuels.
d. Non, car même si le client entend parfaitement tout ce qui est dit par l’audioprothésiste, il est possible que le client dépense plus de ressources cognitives pour la compréhension de l’information auditive, réduisant ainsi les ressources cognitives disponibles pour l’exécution de la tâche.
e. Oui, mais l’audioprothésiste devrait faire une évaluation formelle de l’intelligibilité du matériel utilisé.

Par Christian Fullgrabe, chercheur

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Réponse(s) : d

15 Quel(s) est (sont) le(s) mécanisme(s) de l'audition binaurale qui permet(tent) la localisation ?

a. L'effet d'ombre de la tête.
b. L'effet de démasquage binaurale.
c. L'effet de sommation
d. Les indices binauraux (différences interaurales d'intensité et de temps).
e. Toutes les réponses précédentes.

Par Frédéric Rembaud, audioprothésiste

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Réponse(s) : e

16 La consultation de génétique au cours du processus d’appareillage auditif permet à l’enfant et sa famille de :

a. mieux appréhender et s’approprier la surdité.
b. recevoir une information fiable, claire et détaillée de la part d’un généticien.
c. faire un test d’audition à toute la famille.
d. savoir quelle est la probabilité de transmission de la surdité lors d’une prochaine grossesse.
e. écarter la possibilité d’un syndrome génétique incluant la surdité.

Par Jeanne Cador, psychologue

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Réponse(s) : a, b, d, e

17 La grille AGGIR qui mesure le degré de perte d’autonomie :

a. comporte 4 niveaux.
b. comporte 6 niveaux.
c. permet de déterminer si le demandeur a droit à l’APA.
d. permet de déterminer si le demandeur a droit à l’APL.
e. comporte 3 items sur l’appareillage auditif.

Par Christian Renard, audioprothésiste

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Réponse(s) : b, c

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