1Le bruit est un phénomène sonore caractérisé par :
a. un niveau sonore exclusivement élevé.
b. une multitude de partiels dont les fréquences, les amplitudes et les phases sont aléatoires.
c. un spectre de raies « organisées ».
d. une sensation subjective désagréable.
Par Joël Ducourneau
Réponse(s) : b, d.
2Concernant la mesure et la protection auditive contre le bruit :
a. selon la norme ISO 9612, on doit tenir compte d’une incertitude élargie en plus du niveau d’exposition sonore estimé.
b. le niveau d’exposition sonore ne doit pas dépasser 87 dBA, protections auditives portées.
c. l’INRS préconise une décote sur la valeur présumée d’affaiblissement d’un protecteur individuel contre le bruit(PICB) si le salarié est formé à sa mise en place.
d. l’affaiblissement effectif du PICB diminue fortement en fonction de la durée relative de port.
Par Joël Ducourneau
Réponse(s) : a, b, d.
3Les environnements sonores naturels diffèrent principalement des sons produits pas les audiomètres par :
a. les niveaux de pression acoustique atteints.
b. la diversité spectrale.
c. la bande passante.
Par Stéphane Laurent
Réponse(s) : a, b.
4Le SII (Speech Intelligibility Index) :
a. quantifie l’émergence d’indices vocaux au-dessus du seuil afin de prédire l’intelligibilité d’un message.
b. se calcule de façon binaurale.
c. est un indice subjectif intrusif.
d. d’une valeur de 1 signifie qu’aucun indice vocal n’émerge du seuil d’audition.
Par Céline Guémas
Réponse(s) : a
5Le Ratio de Compression correspond :
a. au niveau de sortie de l’aide auditive (en dB SPL) divisé par niveau d’entrée du signal (aussi en dB SPL).
b. à une augmentation du niveau de sortie de l’aide auditive (en dB) divisée par une augmentation correspondante (en dB) du niveau d’entrée.
c. à une augmentation (en dB) du niveau d’entrée divisée par augmentation correspondante (en dB) du niveau de sortie de l’aide auditive.
d. à la pente de la fonction reliant le SPL en sortie de l’aide auditive (en ordonnée) au niveau d’entrée (en abscisse).
Par Christophe Micheyl
Réponse(s) : c
6Lorsque les fabricants présentent les performances de leurs nouveaux appareils, ils présentent souvent des résultats obtenus avec la méthode de Hagerman et Olofsson. Elle correspond à :
a. une méthode pour mesurer l’intelligibilité en environnement bruyant.
b. une simulation d’intelligibilité.
c. une méthode pour mesurer l’effort d’écoute.
d. une méthode pour mesurer le RSB en sortie d’appareil par opposition de phase.
Par David Colin
Réponse(s) : b
7En quoi le Big Data est-il essentiel au développement de l’intelligence artificielle (IA) en santé ?
a. Il permet d’entrainer des modèles d’IA avec des données massives et diversifiées.
b. Il remplace les professionnels de santé en automatisant toutes les tâches.
c. Il permet aux algorithmes d’IA d’améliorer la prévention, le diagnostic, le traitement, le suivi et l’optimisation des tâches.
d. Il dispense les professionnels de santé de vérifier les résultats fournis par l’IA.
Par Antoine Séné
Réponse(s) : a, c
8Lorsque l'appareil auditif est éteint, l'effet d'occlusion résulte de la fermeture du conduit auditif, entrainant une augmentation de l'énergie basse fréquence dans la cavité résiduelle, en réponse à la vocalisation du patient. La sensation ressentie par le patient est celle de l'autophonation passive, qui se manifeste par une résonance et des bruits internes, pouvant entraîner le rejet d'un équipement auditif. Si l'on mesure cet effet d'occlusion (mesure in vivo) sur une série de patients avec une fermeture comparable du conduit (par exemple, une empreinte au deuxième coude), nous observons des différences considérables.
À quoi peut-on attribuer principalement ces différences inter-patients ?
a. À l'intensité de la voix du patient, qui permet de générer cet effet d'occlusion.
b. À la taille de la cavité résiduelle entre la fermeture du conduit et le tympan.
c. À l'organisation anatomique du conduit, entre zone osseuse et cartilagineuse.
d. Aux différences d'absorption de la voix du patient, acheminée par voie osseuse et cartilagineuse.
Par Christian Brocard
Réponse(s) : c
9Pour évaluer objectivement l'effort d'écoute, quelles techniques peuvent être utilisées ?
a. L’audiométrie vocale dans le bruit.
b. La pupillométrie.
c. L’audiométrie tonale.
d. Les potentiels évoqués auditif corticaux.
Par Elsa Legris
Réponse(s) : b, d.
10L’utilisation d’une plateforme d’entrainement auditif par un patient malentendant appareillé :
a. peut potentiellement lui apporter un bénéfice après quelques semaines.
b. ne peut être envisagée qu’après une période d’au moins 6 mois après un premier appareillage.
c. ne peut pas apporter d’amélioration si le patient a déjà plus de 80 % d’intelligibilité dans le silence.
d. peut être bénéfique même après plusieurs années d’appareillage.
Par Christian Renard
Réponse(s) : a, d.