Mieux vaut prévenir que guérir. L'adage vaut bien entendu pour le secteur de la santé auditive. Mais force est de constater que, aujourd'hui, les mesures préventives ne sont pas assez nombreuses, pas assez généralisées.
Depuis peu, la question arrive sur la table de la politique, résultat d'actions de lobbying – au bon sens du terme – d'associations, de fondations, d'usagers... En conséquence, les politiques s'emparent peu à peu de cette question de la santé auditive, notamment sur le versant prévention. Des expérimentations article 51 ont vu le jour, comme le programme Icope. Dans quelques semaines, une proposition de loi sur la santé auditive devrait même être déposée à l'Assemblée nationale, par François Gernigon, que nous avons interviewé pour ce dossier.