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Alors que les parlementaires ont ouvert la voie à l’expérimentation du dépistage prénatal systématique du cytomégalovirus (CMV), le Haut conseil de la santé publique (HCSP) s’est de nouveau prononcé en sa défaveur, recommandant de renforcer les actions de promotion des mesures. Une décision que déplore un collectif de professionnels de santé, alors que l’infection par ce virus peut entraîner de graves conséquences chez les nouveau-nés. Il s’agit en effet de la première cause de surdité neurosensorielle après les surdités génétiques. Néanmoins, la question n’est pas complètement réglée. Au travers du PLFSS 2024, le législateur a laissé la porte ouverte en souhaitant que la Haute autorité de santé donne son avis. Celle-ci a été saisie et devrait rendre sa réponse d’ici la fin de l’année.
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