Tous les enseignants de maternelle et ceux ayant un élève sourd ou malentendant dans leur classe seront bientôt équipés de masques dits « inclusifs ». C’est ce qu’a indiqué, le 6 septembre 2020, Sophie Cluzel, la secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, dans Le Journal du dimanche. « Plus de 100 000 masques seront fabriqués d'ici à la fin du mois, a-t-elle indiqué. Des masques transparents, réutilisables, lavables 25 fois à 60 °C, qui vont être disponibles en grand nombre dans le courant de l'automne. » Et d’ajouter : « Nous souhaitons qu'il y en ait aussi dans les maisons de retraite, pour les personnes âgées malentendantes et dans les entreprises. »
Dans un communiqué daté du 8 septembre, la secrétaire d'État a déclaré : « La dynamique dans laquelle se sont engagées les entreprises de fabrication de masques inclusifs va permettre à tous, et pas seulement aux personnes en situation de handicap, d’adapter leur quotidien à leurs besoins spécifiques, notamment à leur environnement professionnel. La rapidité avec laquelle les entreprises adaptées se sont mobilisées est à saluer, participant ainsi au projet que nous portons avec l’ensemble du gouvernement, celui d’une société résolument inclusive. »
Quatre sociétés commercialisent des masques inclusifs
Quatre masques à fenêtre ont actuellement obtenu l’homologation : le Masque inclusif de la société ASA Initia, en partenariat avec APF France handicap, le Masque Sourire de la société Odiora, le masque Beethoven de la société Where the daffodils grow et le masque de la société Lux&elles.
À noter que les masques de types visières ou masques intégraux, comme le Precimask ou le Civility ne sont pas considérés comme des masques grand public au regard de la note interministérielle du 29 mars, actualisée le 22 juillet. En effet, cette note indique que « le matériau imperméable ne doit pas dépasser 50 % de la surface du masque ».