Starkey donne le coup d’envoi d’Omega AI

C’est au Parc des Princes, cœur battant du Paris Saint-Germain, que Starkey a choisi d’inscrire un nouveau but de son histoire avec l’introduction de sa dernière technologie Omega IA. En s’installant dans ce stade mythique, le fabricant entendait marquer les esprits et donner à son lancement la dimension d’un véritable évènement. La mise en jeu est revenue à Fabrice Vigneron, directeur général de Starkey France. « Nous sommes sur une autoroute technologique d’améliorations incrémentales, a-t-il commenté en introduction. Puisque nous sommes une société privée, notre famille a décidé d’investir massivement dans la recherche, d’embaucher de nombreux ingénieurs, et on a développé ces technologies avec l’intelligence artificielle. On a commencé avec Livio AI en 2018, on a continué avec livio Edge AI, puis Evolv AI, Genesis AI et enfin, Edge AI. Avec Omega AI, nous en sommes à la 6^e génération dotée de l’intelligence artificielle ». 230 brevets ont ainsi été déposés par le fabricant sur le terrain de l’IA. « Ce n'est pas terminé, ce n'est pas un aboutissement, a affirmé Christophe Lebarbier, directeur du développement. D'autres nouveautés arriveront. L'évolution technologique va vite, Starkey va vite. »

La 6^e génération dotée de l’IA

Julien Nizard, directeur de l’audiologie de Starkey, a mouillé le maillot pour présenter les spécificités de la nouvelle plateforme aux professionnels réunis. Elle repose sur l’intégration, au cœur du nouveau neuroprocesseur G3, d’une unité de traitement neuronal (NPU). Celle-ci joue les accélérateurs du réseau neuronal profond (DNN) – « la meilleure architecture pour le traitement du signal » –, permettant de « gagner sur tous les tableaux » : « On va plus vite et on consomme jusqu’à deux fois moins, bénéficiant jusqu’à 51 heures d’autonomie », s’est-il enthousiasmé.

Une des innovations majeures d’Omega AI réside dans le DNN 360 (réservé au modèle Ric Omega AI 24) : les microphones directionnels sont traités par le réseau neuronal profond de façon multicanale, assurant, selon le fabricant, une amélioration de 8 dB du RSB et 28 % d’intelligibilité supplémentaire par rapport à la génération précédente. Les transitions sont « plus agiles », adaptant en permanence le traitement du son à l’environnement acoustique, à ses changements, mais également à la position, aux mouvements et à l’intention d’écoute de l’utilisateur, pour choisir la parole « la plus utile ». Et ce, sans compromis sur la perception spatiale, qui est préservée « malgré des patterns directionnels hyper focalisés sur la parole », a poursuivi l’audioprothésiste-maison.

Omega IA apporte également d’autres nouveautés, notamment du côté de la santé connectée, avec des exercices, en renfort de l’évaluation d’équilibre, ainsi qu'une mesure de la fréquence respiratoire.

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L'équipe de Starkey a terminé sa présentation en annonçant une « autre bonne nouvelle » : l’intégration de l’IA dans un classe I, le Ric 312 G Series AI. La soirée s'est poursuivie par une visite guidée du saint des saints, avec des audioprothésistes qui n'avaient pas oublié leur enthousiasme au vestiaire...

(c) LAK