C’est au siège de l’Unesco à Paris qu’a eu lieu la soirée d’ouverture de la 20e édition de la Semaine du son, placée sous le thème « Savoir écouter, savoir se parler ».
Le coup d’envoi de l’événement, qui se tient jusqu’au 29 janvier à Paris et dans une quarantaine de villes françaises, a été donné par son président, Christian Hugonnet, avec notamment le concours et le patronage de Tawfik Jelassi, sous-directeur général de l’Unesco pour la Communication et l’information. « Je tiens à remercier l’équipe de la Semaine du son et son président pour sa promotion active de la valeur du son en France et à l’international, a-t-il dit en introduction de l’événement. Le son touche tous les âges et imprègne diverses dimensions, économiques, culturelles, environnementales, sociétales, médicales, industrielles et culturelles. Les grands enjeux du monde sonore sont ceux que l’Unesco essaie de relever dans son mandat. » Shelly Chadha, responsable du Programme de prévention de la surdité et de la déficience auditive à l’OMS, a également tenu à rappeler, dans un message vidéo, son soutien à la Semaine du son. « Cette initiative est encore plus importante aujourd’hui que par le passé, a-t-elle expliqué. La pandémie de Covid-19 a changé notre monde, peut-être pour toujours, et a également, dans bien des cas, accru notre exposition aux sons compressés et amplifiés, créant de nouveaux défis pour la santé auditive. »Le président de la Semaine du son a salué l’écho de l’événement auprès « des médias qui savent que nous avons raison de lutter pour que ce monde remette le son à sa juste place ». « Durant ces vingt dernières années, les cinq thèmes de notre combat n’ont jamais été remis en question », s’est-il félicité, avant de laisser place à Thomas Dutronc, parrain de cette 20e édition.
Le chanteur et musicien s’est adonné, sous le regard complice de Christian Hugonnet, à un clair et succinct exposé sur les dangers de la musique compressée, concluant sa leçon par un facétieux : « Le MP3 rend sourd ; le reste… non. »Accompagné des deux guitaristes, Stochelo Rosenberg et Rocky Gresset, Thomas Dutronc a enfin régalé son auditoire d’un concert dont quelques reprises tirées du répertoire de son père, Jacques Dutronc, Django Reinhardt ou encore Henri Salvador et Serge Gainsbourg.