Transmission de flambeau à la présidence de l’Afrépa

Après plusieurs années à la tête de l’Afrépa, Marie-José Fraysse cède sa place à Hung Thai-Van. La passation s’est déroulée à l’occasion de l’édition 2022 du colloque de l’association. Le nouveau président a partagé ses ambitions avec Audiologie Demain.

Par Ludivine Aubin-Karpinski

Le 12e colloque de l’Afrépa, qui s’est tenu les 9 et 10 septembre 2022 à Bordeaux, a été l’occasion d’un changement de présidence. Le Pr Hung Thai-Van, chef du service d’audiologie & d’explorations otoneurologiques du CHU de Lyon, succède à la Dr Marie-José Fraysse.

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Un passage de relais sous forme de transmission aux yeux du nouveau président qui souhaite poursuivre la voie tracée par celle qu’il considère comme une des figures tutélaires ayant marqué sa carrière et le développement de l’Afrépa. « J’ai travaillé avec Marie-José Fraysse alors que j’étais jeune interne, relate-t-il. Elle fut l’un de mes “patrons”, celle qui a marqué mes années à l’école d’otoneurologie et acouphènes de Toulouse. » Et d’ajouter : « L’Afrépa compte aujourd’hui 50 équipes pluridisciplinaires. Son rayonnement en France et au-delà est à porter à son crédit ainsi qu’à celui de Martine Ohresser, avec laquelle elle a fondé l’association en 2008. Le travail de mes prédécesseures a largement contribué à changer le regard des praticiens sur les acouphènes, à les amener plus loin dans le service rendu. »

Écoute, expertise, pluridisciplinarité et recherche

Le nouveau président de l’Afrépa souhaite placer son mandat sous le signe de l’horizontalité. « Je veux écouter, beaucoup, mes collègues du bureau et inciter les praticiens à écouter, beaucoup, leurs patients », commente-t-il. L’écoute du patient acouphénique – « que l’on ne peut pas insérer dans un planning Doctolib », souligne-t-il – constitue l’un des piliers de la prise en charge aux côtés d’une nécessaire pluridisciplinarité. « On ne peut pas travailler sans approche holistique, sans s’appuyer sur des réseaux de spécialistes identifiés, médecins, audioprothésistes, sophrologues, psychologues, psychiatres, kinésithérapeutes ».
Très attaché au respect de l’expertise, le Pr Thai Van insiste notamment sur l’importance d’un travail « très rapproché » entre les ORL et les audioprothésistes formés à la prise en charge de l’acouphène, dont « l’expertise doit être valorisée », « éventuellement par un diplôme et qui soit repérable par le patient ».

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