Éditorial : Nice to see you

À l’heure où nous mettons sous presse, et même si quelques incertitudes demeurent, le calendrier de déconfinement imposé par le gouvernement le 30 avril semble favorable au maintien des Assises de Nice. La tenue du 11^e colloque de l’Afrépa est quant à elle plus incertaine. En effet, l’événement, quoique programmé à une date très rapprochée, n’a pas l’heur de bénéficier des mêmes conditions.

L’édition des Assises de janvier 2020 est le dernier congrès du secteur qui ait pu se tenir avant que la crise sanitaire ne nous mette tous sous cloche et nous transforme en experts de Zoom, Teams et autres plates-formes de téléconférence. Pendant cette période, les différents comités d’organisation ont dû déployer d’importants efforts d’adaptation pour continuer de proposer des contenus de qualité, mixant présentiel et distanciel.

Le maintien des Assises de Nice sera soumis à un protocole exceptionnel, avec le respect d’une jauge et la présentation obligatoire d’un pass sanitaire, permettant de préserver la santé de chacun. « En termes de respect des mesures de sécurité, nous ne sommes pas loin d’être au maximum de ce que l’on peut exiger », commente le Dr Bernard Geoffray, président des Assises, dans notre article « Les congrès plongés dans l’incertitude ». Illustration de l’opiniâtreté dont a fait preuve le comité d’organisation pour maintenir, coûte que coûte, ce rendez-vous. Elle fait écho à l’impatience des différents acteurs, orateurs, exposants, participants, de se réunir à nouveau. Tous ont été longtemps sevrés de rencontres et d’échanges, éléments moteurs de l’évolution d’une filière. Espérons que ces retrouvailles marquent le début d’un retour à la normale et souhaitons que l’Afrépa bénéficie des mêmes auspices.