Au lendemain de la diffusion du reportage d'Envoyé Spécial sur les dérives dans le secteur de l'audio, le SDA réagit en publiant un communiqué intitulé « Comment se prémunir des arnaques en audiologie ? », dans lequel il livre huit conseils pratiques à destination du grand public pour « consulter en confiance ». Il y rappelle en préambule qu'un « audioprothésiste est un professionnel de santé qui a des obligations vis-à-vis de ses patients, et ne peut exercer sans être dans une relation de confiance réciproque ».
Suivent les huit recommandations :
- La bonne information se trouve sur les sites officiels, institutionnels et professionnels.
- Tout démarchage est interdit. L’Assurance maladie, l’OMS, etc. ne téléphonent pas pour vous proposer des rendez-vous chez un audioprothésiste.
- Vous devez être muni d’une prescription médicale pour consulter un audioprothésiste.
- Un audioprothésiste travaille uniquement dans un centre auditif identifié. Toute proposition de visite à domicile, sur votre lieu de vie ou de travail, est un signe d’une fraude voire d’une arnaque.
- L’audioprothésiste, titulaire d’un diplôme d’état, est la seule personne habilitée à faire les examens, les préconisations et les réglages. Il doit être facilement identifié par le port d’un badge avec son nom correspondant à celui du diplôme obligatoirement affiché et à celui inscrit sur le devis.
- L’audioprothésiste a l’obligation de vous présenter un devis dont au moins une offre est prise en charge intégralement dans le cadre du dispositif 100% Santé (950 euros par oreille). Une phase d’adaptation à l’appareillage de 30 jours, sans engagement, et 3-4 rendez-vous, est obligatoire.
- Un suivi doit vous être proposé et il doit être d’au moins deux à trois fois par an.
- Les recommandations d’autres personnes ayant déjà fait confiance à un établissement sont un des meilleurs moyens de choix. N’oubliez cependant pas la nécessité de la proximité pour les nombreux rendez-vous de suivi.
Par ailleurs, le SDA rappelle qu'il peut recevoir plaintes ou témoignages pour les transmettre ensuite aux autorités compétences.