La Fnéa, qui s’était déjà prononcée en faveur d’un ordre, dans les pas du SDA et du CNA, persiste et signe. Elle a réalisé un sondage auprès des étudiant·es en audioprothèse et des néo-diplômé·es. Résultats, sur 391 participant·es (sur quelque 1 200 réponses possibles), 90 % se disent favorables à la création de cette instance. Seuls 3 % y sont défavorables. 7 % sont neutres ou expriment le besoin d’informations supplémentaires.
Pour les personnes interrogées, l’ordre pourrait renforcer la déontologie, consolider la réputation de la profession, améliorer la surveillance des pratiques frauduleuses ou encore contrôler les diplômes et formations étrangères.
En outre, les répondant·es aimeraient que la composition du bureau de cet ordre respecte certains principes : mixité femmes-hommes, et équilibre entre des personnes venant des instances, hors instances, indépendants... 71 % souhaitent que les étudiant·es y soient représenté·es.
Pour 88 %, le montant de l’adhésion devra être compris entre 50 et 400 €.