La fédération exprime ainsi ses « préoccupations quant à la charge financière imposée aux étudiants dans le cadre de leurs études, en particulier l’éloignement géographique lié aux différents stages, qui implique des dépenses supplémentaires de logement et/ou de déplacement à nos étudiants ». Soulignant en outre le poids de la Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) – taxe annuelle à la charge des étudiants mise en place en 2018 et qui vient s’ajouter aux frais d’inscription –, en hausse constante depuis six ans, la Fnéa plaide pour sa désindexation sur l’inflation.
Autres revendications : la mutualisation des frais de dossier Parcoursup entre les différentes écoles, ce qui, selon la fédération, permettrait de les stabiliser à 80 euros contre 480 euros à l’heure actuelle pour un étudiant souhaitant émettre onze vœux, et la mise en œuvre d’indemnités de stages sous la forme d’une « gratification adéquate normée ».
La Fnéa pointe enfin des inégalités régionales en termes de frais de rentrée : elle note un écart de 882,29 euros entre le Cnam de Paris (3 817,47 euros) et l’école de Clermont-Ferrand (2 935,18 euros).