4 ans après, bilan du 100 % Santé en audiologie

La promesse de campagne de 2017 visait à supprimer le reste à charge des Français afin de réduire les inégalités d’accès aux prothèses auditives, dentaires et optiques. Pour y remédier, la réforme du 100 % Santé, lancée dès mon arrivée au ministère, a clairement marqué un tournant dans l’accès aux soins auditifs pour tous. Mettre en œuvre le 100 % Santé a impliqué un engagement de l’ensemble des acteurs, d’une part pour garantir une prise en charge accessible aux patients, notamment les plus âgés et les plus vulnérables et, d’autre part, s’assurer de la qualité des prises en charge dont on sait qu’elles exigent un accompagnement dans la durée. Les principaux défis ont été de concilier la maitrise des couts tout en répondant aux besoins des professionnels de santé et des patients. De nombreuses discussions avec les audioprothésistes et les associations ont permis de faire évoluer le projet et d’adapter les modalités de mise en œuvre.

Entendre n’est pas un luxe, entendre permet de garder une vie familiale et sociale active, de ne pas sombrer dans l’isolement et, à terme, souffrir d’une perte d’autonomie.

Les premiers résultats sont prometteurs : un meilleur accès aux soins auditifs qui se traduit par un nombre de personnes équipées de plus en plus important et une réduction des inégalités. Si des ajustements restent nécessaires pour garantir une parfaite adéquation entre les besoins des patients et l’offre de soins, cette réforme a permis de poser les bases d’un système plus inclusif et solidaire, en phase avec les enjeux actuels de santé publique et de réduction du risque de dépendance. Tout le secteur de l’audioprothèse peut être fier d’avoir participé à une telle dynamique.