« Les soins auditifs doivent devenir une préoccupation majeure des autorités de santé », selon le SDA

Dans un communiqué du 19 juillet, le SDA appelle les pouvoirs publics à se saisir du sujet de la santé auditive, dont le rendement est l’un des plus élevé.

Par Bruno Scala
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Le ministère de la Santé a récemment changé de nom pour inclure le mot prévention. Une évolution que nous avions relevée (lire notre édito Prévenir et guérir) et qui n’a pas non plus échappé au SDA. Le syndicat se félicite de cette évolution, mais appelle désormais à des mesures concrètes.

Dans un communiqué du 19 juillet, le syndicat rappelle que l'efficience médico-économique des soins auditifs n’est plus à démontrer (lire à ce sujet nos articles 15 $ gagnés pour 1 $ investi dans la santé auditive et L’économie de la perte auditive) : « La vaccination et les soins auditifs ont les rendements sur investissement démontrés les plus élevés », souligne le SDA. Alors que la filière auditive bénéficie encore des retombées positives de la réforme du 100 % Santé, le syndicat estime qu’il est temps de passer à l’étape suivante, en mettant en place un véritable plan de prévention dans le domaine de l’audition : « Le SDA appelle à mettre à l’étude dès à présent la recommandation n°12 de la mission IGAS/IGESR : “Lancer les travaux d’élaboration d’une stratégie pluriannuelle sur l’audition, intégrée dans la stratégie nationale de santé et le plan national de santé publique”. » Une demande qui fait écho à d’autres appels de certains acteurs du secteur, comme la JNA, qui plaident pour faire de l’audition un déterminant de santé (lire la tribune de l’association).

Alors que les débats sur la prescription, le repérage, les délégations de tâches ou l’accès direct à certains soins (orthophoniques notamment) agitent la filière, le SDA appelle les pouvoirs publics à se saisir de ces sujets : « Les soins auditifs doivent, dans ce cadre, devenir une préoccupation majeure des autorités de santé, avec la définition d’un parcours de soins type et des modalités de prise en charge coordonnées entre les principales parties prenantes de la filière auditive : les médecins généralistes, les ORL, les audioprothésistes et les orthophonistes. » Une problématique d’autant plus importante depuis la mise en place du 100 % Santé et qui pourra reposer sur des fondations rénovées par la réforme.

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