Publiée le 12 décembre 2022, cette fiche d’information aborde les premiers signes, l’importance d’un repérage précoce – et les outils pour le réaliser comme le test Höra, conçu par la Fondation pour l’audition ou le questionnaire HHIE-S –, le diagnostic et les solutions thérapeutiques. La synthèse liste également les nouveaux critères d’éligibilité à l’appareillage, le rôle de l’audioprothésiste et les différentes étapes de l’appareillage et de son suivi. La fiche évoque enfin les aides à la communication, la place de l’orthophoniste et le suivi médical.
Après avoir rappelé qu’une personne sur trois sera presbyacousique en 2050, le document met en avant le bon rapport coût-efficacité d’un dépistage systématique de la presbyacousie dès 55 ans, ce qui fait d’ailleurs l’objet de recommandations de l’OMS. Des performances médico-économiques liées au fait que « sans appareillage auditif, la presbyacousie est également associée à une augmentation significative du risque de troubles neurocognitifs », comme le souligne le ministère de la Santé dans sa fiche, avant de préciser que « des recherches interventionnelles sont en cours, visant à démontrer que le port d’aides auditives permet de prévenir le déclin cognitif ».
Fait intéressant : le document détaille également les « red flags » ou signes qui doivent orienter impérativement vers un ORL et rappelle qu’un appareillage peut être prescrit par un ORL « ou un médecin généraliste ayant suivi et validé une formation en otologie médicale ». Une confirmation en catimini de la fin de la dérogation qui permettait aux généralistes de primo-prescrire depuis l’arrêté du 14 novembre 2018 ?
Cette mise au point a été réalisée sur la base des recommandations de la SFORL et de la SFA sur le nouveau parcours de soins du patient presbyacousique, les recommandations de la SFORL pour la pratique de l’audiométrie vocale dans le bruit ainsi que celles de l’OMS et le rapport Igas/IGÉSR.
