Ce qui change en 2023

Le 100 % Santé continue de redessiner le secteur. Beaucoup d'ajustements sont nécessaires pour répondre à la demande, contenir les dérives, mieux prendre en charge... Tour d’horizon traditionnel de ce qui attend la filière en 2023.

Par Ludivine Aubin-Karpinski

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Ce qui change

Ce qui va changer

Ce qui pourrait changer

  • 2023 pourrait être l’année de la publication du décret de compétences des audios. C’était l’une des recommandations de l’Igas et de l’IGÉSR et le SDA en a fait l’une de ses priorités. Il permettrait de préciser les rôles et les tâches respectifs des audioprothésistes et de leurs assistants. Et, en creux, de sécuriser la profession en comblant les zones de flou, propices à l’exercice illégal.
  • Revenons sur la question de la primo-prescription (car, décidément, on s’y perd) : alors que 25 % environ d’entre elles émanaient jusqu’à présent des MG, ces derniers ne sont (toujours en théorie) plus qu’une poignée à pouvoir le faire aujourd’hui. Il n’est pas exclu que le ministère de la Santé reconsidère cette restriction à l’aune de la problématique des déserts médicaux et de la baisse des effectifs des ORL.
  • Le référentiel de la formation des audioprothésistes pourrait bien vivre ses dernières « heures ». Un groupe de travail devrait entamer en 2023 la réingénierie, sous la houlette de la DGESIP et de la DGOS. Cette fois-ci, c’est sans doute la bonne !
  • Tant qu’on y est, on espère voir arriver les questionnaires de satisfaction patients, toujours dans les tuyaux de la DSS...
  • Ordre ou pas ordre ? La question est de nouveau... à l'ordre du jour. Un consensus semble se dessiner...
  • Définitivement adopté début décembre, le PLFSS pour 2023 se veut volontariste en matière de prévention avec la mise en place de consultations aux âges clés de la vie. Le rendez-vous à 45 ans pourrait comporter, entre autres, le repérage des troubles de l’audition.
  • Un autre consensus ! Souhaitée par les associations de patients et les ORL, la revalorisation de la première consultation des patients acouphéniques permettrait aux médecins de consacrer à celle-ci plus d’un quart d’heure, entre deux rendez-vous Doctolib...
  • L’Institut de l’audition a rendez-vous avec l’histoire. Ses équipes annoncent pour les mois qui viennent la première guérison d’une surdité génétique (DFNB9) chez un enfant grâce à la thérapie génique.

Ce qui aurait dû changer

  • Techniquement, l’abaissement du prix limite de vente de la classe I (de 950 à 900 €) aurait du être appliqué, compte tenu du fort taux de vente de ces appareils. Le contexte inflationniste n’est pas des plus propices pour imposer cette clause aujourd’hui à un secteur qui, somme toute, a bien joué le jeu. Mais, sait-on jamais… Elle pourrait aussi être mise en balance avec l’actualisation des caractéristiques techniques des produits de classe I.

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